Pourquoi j'aime me lever tôt ? - | Article

Depuis que je me souvienne j’ai toujours été une grosse dormeuse, en grandissant je suis devenue une vraie “couche tard – lève tard”, grande adepte des grasses matinées. Aucun bruit environnant ne pouvait me déranger, pas même les camions et les trains du matin, fenêtres grandes ouvertes !

Par la suite mon travail m’a confortée dans ce mode de vie en travaillant beaucoup de nuit. Même avec un enfant en bas-âge, un papa qui se levait tôt, me permettait de garder mes sommeils du matin.

Jusqu’à il y a environ deux ans, quand j’ai changé radicalement de vie. Fermeture de mon entreprise, séparation et divorce en cours, et surtout ma rencontre avec Paul un an auparavant.

Paul, mon conjoint, n’a jamais été un grand dormeur, et encore moins un trainard au lit ! Qu’est ce que j’aimais moi, me réveiller tard, le soleil qui baignait la chambre, la douceur des draps, le coussin déformé par la nuit, et profiter longtemps de ce moment.

J’adorais oui, mais avec Paul j’ai appris appris à détester de ne pas profiter de ma journée. Quand je me levais tard je n’avais pas eu le temps de déjeuner que c’était déjà l’heure du repas de midi, tout ma matinée était partie en fumée !

Le temps d’émerger, je rendais compte que mon conjoint avait déjà fait tant de choses le matin, et moi …? Bah RIEN ! Je dormais.

Je dormais pour récupérer le fait de m’être couchée à 2h00 ou 3h00 du matin, pour regarder un film, une série, seule.

Quel programme exaltant ! (ironie)

J’ai commencé à me coucher plutôt et me lever moins tard, pendant deux ans j’ai eu beaucoup de mal à sacrifier mes grasses matinées du dimanche matin. Mais une fois bien réveillée j’avais vraiment le temps de profiter de ma journée et surtout … « prendre conscience que j’avais du temps pour me « reposer activement » le week-end. »

En « grasse-matinant », je ne prenais jamais conscience de mon temps de repos et je ne récupérais même pas de mes semaines car je me couchais de toute façon plus tard ! (Pour profiter me disais-je…)

Finalement, il y a quelques temps, Paul me lit un article dont le thème m’était déjà familier (j’avais vu des vidéos abordant ce sujet), un business model pour les personnes qui avaient pris le rythme de se lever très tôt : 4h30.

On a débattu sur le sujet comme n’importe lequel mais sans se dire « oh super, je vais le faire !« . Bien au contraire, je lui disais que ce devait un bon mode de vie pour les habitants des grandes villes, changer leur rythme de vie pour éviter la course folle des bouchons etc… Je prônais que ici, à la campagne, nous n’en avions pas besoin car nous pouvions et savions profiter de notre temps !

Finalement, il y a quelques temps, Paul me lit un article dont le thème m’était déjà familier (j’avais vu des vidéos abordant ce sujet), un business model pour les personnes qui avaient pris le rythme de se lever très tôt : 4h30.

On a débattu sur le sujet comme n’importe lequel mais sans se dire « oh super, je vais le faire !« . Bien au contraire, je lui disais que ce devait un bon mode de vie pour les habitants des grandes villes, changer leur rythme de vie pour éviter la course folle des bouchons etc… Je prônais que ici, à la campagne, nous n’en avions pas besoin car nous pouvions et savions profiter de notre temps !

Vous me croirez ou non, le lendemain matin mon corps, ma tête, ne m’ont pas laissé dormir au delà de 4h30, sans aucun réveil !

OK. Je me suis levée, j’ai commencé en grande douceur ma journée, (j’ai toujours besoin d’un certain temps pour émerger).

Et quelle surprise ! 8h00, j’avais fait déjà tellement de choses pour moi ! : Café, petit déjeuner, douche, lecture, détente, habillage, maquillage, regarder un peu (…enfin pas mal) les réseaux, et j’avais encore toute la journée devant moi !

Alors que je faisais toute ces choses avec lenteur, les heures s’adaptaient à mon rythme !

Pour la première fois j’ai vraiment pris conscience du temps que j’avais dans ma journée de repos.

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Le lendemain mon corps a continué à me réveiller à peu près aux mêmes heures, sans réveil, entre 4h30 et 5h30.

Les jours passaient et je me réveillait par moi-même.

Un matin, je me suis levée à 7h30 (environ), j’en ai été mal ! Comme si j’allais perdre ma journée, je me sentais encore plus fatiguée, j’ai commencé mon travail de moins bonne humeur, avec moins d’enthousiasme, bref, à partir de ce jour là, j’ai programmé un réveil pour chaque matin à 5h30.

Pour moi 5h30 c’est ma bonne heure car cela me laisse 3h30 pour profiter à la maison, et 4h00 avant de commencer ma journée de travail.

Chaque matin, j’ai mon petit rituel que je fais sans penser, sans réfléchir, ce qui me permet de garder cet état méditatif.

Lorsque les pensées se bousculent (généralement 15-30 minutes après) je prend mon cahier et j’écris. A cette heure, l’avantage c’est que vous n’avez quasiment pas de pensées parasites, la journée vient de commencer, la maison dort, le langage oral n’a pas été encore enclenché, vous êtes encore au plus près de vous-même dans de merveilleuses conditions pour écrire avec votre coeur, votre âme et non avec ce qui vous entoure.

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Aujourd’hui j’ai mis en place une routine matinale pour vraiment bien utiliser ces précieuses heures tout en me respectant. Des choses simples que je peux tenir dans le temps et qui font du bien au coeur, au corps et à l’esprit.

L’écriture et la lecture sont pour moi les points clés pour se « respect de moi-même« .

Même lorsque les enfants sont à la maison, que je rentre l’école de Léo dans le planning, je garde au minimum 1h30 à 2h00 de temps de respect de moi, ce qui n’est pas négligeable et fort appréciable !

Depuis je me suis éloignée encore plus des écrans et dévore encore plus de livres (oui c’est possible !! – rires-)

On m’aurait demandé de le faire ou on m’aurait de tout ça, j’aurais ri, et comme je l’ai écrit plus haut « ça c’est pour les gens des grandes villes ! »

Je n’ai lu aucun livre sur le sujet. Encore hier j’en cherchais pour trouver des idées d’une bonne routine matinale, mais à quoi bon ?

Le principal c’est de faire quelque chose qui nous sied, qui nous fait du bien et auquel on peut se tenir. Il n’y a donc pas de règles, pas de « bonne » heures, simplement s’écouter et se respecter.

Voilà les étoiles, je voulais simplement vous partager en toute sincérité quelque chose qui me fait du bien ! J’espère que ça vous plaira, belle et douce journée